"J’ai loué une voiture à peine plus grosse que mon sac à dos, et j’ai pris la route. Déjà, j’étais impressionnée. À gauche, le golfe du Saint-Laurent et ses vagues fâchées. À droite, des montagnes en forme de plateaux enneigés."

"Porto, c'est aussi un véritable party de couleurs et de motifs. Partout où je regarde, il y a du bleu, du rose, du jaune, du vert. Ce qui me frappe particulièrement, ce sont les portes. J’ai toujours eu une fascination pour les portes, en fait. Les portes fermées appellent à l’imaginaire, les portes ouvertes sont une invitation."

"Y’a presque personne ici. C’est comme si la nature avait organisé un show privé et nous avait envoyé une invitation exclusive. Finalement, Andorre, c’est comme une grande bouffée d’air frais avec un petit “kick” de voyage à l’époque médiévale - faut dire que la création du pays remonte à l’année 780!"

"[...] j’ai pris l’habitude de m’arrêter tous les jours au « gradska pijaca », un grand marché local situé juste à l’extérieur des murs de la vieille ville. Entre deux étalages de fromages et un comptoir à charcuteries, mes yeux ont croisé ceux de Milorad : un jeune homme de 76 ans qui a le sourire fatigué, mais scintillant."

"La combinaison du trajet en voiture avec un thé à la main, de l’absence d’âme qui vive dans la cité et du lever de soleil sur les montagnes m’a tellement émue que j’en ai fait ma routine de la dernière semaine."

"Elle m’expliquait que le mot “Tel” signifie en hébreu une colline artificielle créée par un empilement de ruines, et le mot “Aviv” désigne le printemps. Ce qui est comique, c’est qu’il n’y a pas vraiment de colline ici! Mon cerveau part dans tous les sens depuis tantôt : est-ce qu’il y aurait une cité perdue cachée sous la ville?"

"[...] je me suis loué un petit hôtel sympathique non loin de la mer et j’ai pris le temps de tomber dans les pièges à touristes : j’ai bu à même une noix de coco, fait un tour de bateau avec un guide local et j’ai profité de l’eau cristalline et du sable blanc farineux."

"J'aurais tellement aimé pouvoir te glisser l'odeur des rues dans cette enveloppe! Partout où je me promène, l'encens qui brûle me chatouille le nez, les épices présentent dans la nourriture m'offrent un plaisir olfactif au quotidien et l'odeur du thé aux mille parfums me transportent dans un rêve exotique."

"[...] depuis quelques jours, j’en ai plein la vue. Singapour, c’est l’humain qui rencontre la nature, c’est la technologie qui rencontre l’authenticité, c’est la grandeur qui rencontre la simplicité. Laisse-moi te raconter comment j’ai abouti ici..."

"Je suis d’ailleurs présentement assise au bord de la marina, café glacé en main, à regarder les bateaux en t’écrivant. Ici, dans l’hémisphère sud, c’est le printemps. Le soleil est éclatant et les températures varient entre 15 et 20. C’est tout simplement parfait. Ça sent l’océan, la brise est tiède. Les gens sont heureux."